Orantes de l'Assomption
Présence contemplative au cœur du monde
Rien n’est bon comme le détachement de soi-même, rien n’est déplorable comme la paresse spirituelle, j’en sais quelque chose---------Offrez-vous tous les matins et ne vous reprenez pas dans la journée---P. François Picard///////Il y a toujours à supporter, et tout le monde fait supporter. Il faut savoir se supporter mutuellement avec beaucoup de bonté, de patience, mais en même temps d'austérité de langage, avec l'affection des personnes données à Dieu---------- Je voudrai que pour nous prière et acte d’amour fussent synonymes----Mère Isabelle

Exultet, l’annonce de l’événement Pascal

« Exulter de joie ». L’Exultet proclame la victoire de la lumière sur les ténèbres et annonce la Résurrection du Christ.

Cierge pascal

Qu’exulte de joie la multitude des anges,

Célébrez dans la joie, serviteurs de Dieu.
Que sonne la trompette triomphale
Pour la victoire d’un si grand Roi.

Que notre terre se réjouisse,
Resplendissante d’une telle lumière.
Éclairée par la splendeur du roi éternel, Car il l’a prise dans sa clarté,
Et son Royaume a dissipé la nuit !

Réjouis-toi, Église notre Mère,
Toute parée de sa splendeur.
Que retentisse dans ce lieu saint
L’accamation unanime du peuple des Fils de Dieu !

Et vous mes frères bien-aimés,
A la lumière de cette flamme,
Unissez votre voix à la mienne
Pour invoquer la bonté du Tout-Puissant.

Que sa clarté me pénètre et m’illumine,
Il m’a choisi, indigne serviteur,
Afin que je chante en votre nom
La merveilleuse lumière du Christ ressuscité !

Célébrant :
Le Seigneur soit avec vous !
Assemblée :
Et avec votre esprit !
Célébrant :
Élevons notre cœur.
Assemblée :
Nous le tournons vers le Seigneur.
Célébrant :
Rendons grâce au Seigneur, notre Dieu !
Assemblée :
Cela est juste et bon !

Soliste :
Vraiment il est juste et bon de te louer à pleine voix,
Dieu invisible, Père tout-puissant,
Et de chanter ton Fils unique,
Jésus-Christ, notre Seigneur.

C’est lui qui a remis pour nous au Père éternel
Le prix de la dette encourue par le premier Adam,
Et qui a écarté par son sang
La condamnation de l’ancien péché.

Car voici maintenant la fête de la Pâque
Où l’Agneau véritable est immolé pour nous,
Lui, dont le sang consacre les portes des croyants,
Pour les protéger de la mort et leur donner sa vie.

Voici la nuit où tu tiras d’Égypte nos pères, les enfants d’Israël,
Nuit où tu leur as fait traverser la Mer Rouge à pied sec.
Voici la nuit où le feu de la Nuée lumineuse
A repoussé les ténèbres du péché.

Voici la nuit, qui aujourd’hui et dans tout l’univers,
Arrache au monde aveuglé par le péché
Ceux qui ont mis leur foi dans le Christ,
Nuit, qui nous rend la grâce et nous ouvre la communion des saints.

Voici la nuit où le Christ, brisant les liens de la mort,
S’est relevé victorieux des enfers.
Car il ne nous servirait à rien de naître
Si nous n’avions pas le bonheur d’être sauvés !

Ô merveilleuse bonté déployée envers nous, Dieu, notre Père,
Inestimable choix de ton amour !
Car pour racheter l’esclave de la mort,
Tu n’as pas hésité à livrer pour nous ton Fils, le Bien-Aimé.

Car il fallait mystérieusement le péché d’Adam
Que le Christ devait abolir en sa mort,
Heureuse faute d’Adam
Qui nous a valu un tel et si grand Rédempteur !

Ô Nuit bienheureuse, qui seule a pu connaître
Le temps et l’heure où le Christ victorieux a surgi des enfers,
C’est de toi qu’il est écrit : « La nuit illuminera comme le jour,
La nuit est ma lumière et ma joie ! »

Car le pouvoir sanctifiant de cette nuit chasse les crimes, lave les fautes,
Rend l’innocence aux coupables et la joie aux affligés,
Dissipe la haine, unit les cœurs,
Et brise tout orgueil.

Dans la grâce de cette nuit, accueille, Père très Saint
Le sacrifice du soir de cette flamme que l’Église t’offre par nos mains,
Elle qui brille en l’honneur de notre Dieu,
Flamme qui se transmet sans jamais perdre sa clarté.

Ô Nuit bienheureuse
Où se rencontrent le ciel et la terre
Et où s’unissent l’homme et Dieu !

Aussi nous t’en prions, Dieu, notre Père,
Permets que ce Cierge Pascal consacré à ton nom
Brûle sans déclin pour dissiper les ténèbres
De cette nuit où nous veillons dans la joie !

Que sa flamme monte jusqu’à toi et te soit agréable, qu’il joigne sa clarté à celle des étoiles,
Qu’il brûle encore quand se lèvera l’Astre du matin,
Celui qui ne connaît pas de couchant : le Christ ressuscité, revenu des enfers
Qui répand sur les hommes sa lumière et sa paix.