Pour beaucoup d’entre nous, l’impression est grande que ce Carême ne s’est jamais achevé. A nouveau confinés, dans un contexte si exigeant et même en veillant à notre équilibre humain et spirituel, il nous arrive de faire au quotidien Continuer la lecture →
« Chaque âme qui croit comme Marie conçoit et enfante le Verbe de Dieu… Selon la chair il n’y a qu’une seule Mère du Christ ; selon la foi, le Christ est le fruit de tous. »Saint Ambroise
Dans son message pour la 55e Journée mondiale des communications qui a pour thème «Viens et vois (Jn 1, 46). Communiquer en rencontrant les gens où et comment ils sont», le Pape François met en garde contre le Continuer la lecture →
« Demeurez dans mon amour et vous porterez du fruit en abondance » (Jean 15,1-17)
À l’issue de la prière de l’angélus ce dimanche 17 janvier 2021, le Pape François a rappelé l’importance de la semaine qui s’ouvre, celle Continuer la lecture →
Il y a cent cinquante ans, le pape Pie IX proclamait saint Joseph Patron de l’Église universelle. Le 8 décembre 2020, le pape François a ouvert une année saint Joseph et publié la lettre apostolique Patris corde (« Avec un cœur de père »), dont voici le texte intégral. Il nous donne pour exemple cet homme discret, confiant et courageux…
Avec un cœur de père : C’est ainsi que Joseph a aimé Jésus, qui est appelé dans les quatre Évangiles « le fils de Joseph ».
Les deux évangélistes qui ont mis en relief sa figure, Matthieu et Luc, racontent peu, mais bien suffisamment pour le faire comprendre, quel genre de père il a été et quelle mission lui a confiée la Providence.
Nous savons qu’il était un humble charpentier (cf. Mt 13, 55), promis en mariage à Marie (cf. Mt 1, 18 ; Lc 1, 27) ; un « homme juste » (Mt 1, 19), toujours prêt à accomplir la volonté de Dieu manifestée dans sa Loi (cf. Lc 2, 22.27.39), et à travers quatre songes (cf. Mt 1, 20 ; 2, 13.19.22). Après un long et fatiguant voyage de Nazareth à Bethléem, il vit naître le Messie dans une étable, parce qu’ailleurs « il n’y avait pas de place pour eux » (Lc 2, 7). Il fut témoin de l’adoration des bergers (cf. Lc 2, 8-20) et des Mages (cf. Mt 2, 1-12) qui représentaient respectivement le peuple d’Israël et les peuples païens.
Il eut le courage d’assumer la paternité légale de Jésus à qui il donna le nom révélé par l’ange : « Tu lui donneras le nom de Jésus, car c’est lui qui sauvera son peuple de ses péchés » (Mt 1, 21). Comme on le sait, donner un nom à une personne ou à une chose signifiait, chez les peuples antiques, en obtenir l’appartenance, comme l’avait fait Adam dans le récit de la Genèse (cf. 2, 19-20).
Quarante jours après la naissance, Joseph, avec la mère, offrit l’Enfant au Seigneur dans le Temple et entendit, surpris, la prophétie de Siméon concernant Jésus et Marie (cf. Lc 2, 22-35). Pour défendre Jésus d’Hérode, il séjourna en Égypte comme un étranger (cf. Mt 2, 13-18). Revenu dans sa patrie, il vécut en cachette dans le petit village inconnu de Nazareth en Galilée – d’où, il était dit, «qu’il ne surgit aucun prophète» et «qu’il ne peut jamais en sortir rien de bon» (cf. Jn 7, 52 ; 1, 46) –, loin de Bethléem, sa ville natale, et de Jérusalem où se dressait le Temple. Quand, justement au cours d’un pèlerinage à Jérusalem, ils perdirent Jésus âgé de douze ans, avec Marie ils le cherchèrent angoissés et le retrouvèrent dans le Temple en train de discuter avec les docteurs de la Loi (cf. Lc 2, 41-50).
Après Marie, Mère de Dieu, aucun saint n’a occupé autant de place dans le Magistère pontifical que Joseph, son époux. Mes prédécesseurs ont approfondi le message contenu dans les quelques données transmises par les Évangiles pour mettre davantage en évidence son rôle central dans l’histoire du salut : le bienheureux Pie IX l’a déclaré « Patron de l’Église Catholique », le vénérable Pie XII l’a présenté comme « Patron des travailleurs » et saint Jean-Paul II comme « Gardien du Rédempteur ». Le peuple l’invoque comme « Patron de la bonne mort ».
Par conséquent, à l’occasion des 150 ans de sa déclaration comme Patron de l’Église Catholique faite par le bienheureux Pie IX, le 8 décembre 1870, je voudrais – comme dit Jésus – que «la bouche exprime ce qui déborde du cœur» (cf. Mt 12, 34), pour partager avec vous quelques réflexions personnelles sur cette figure extraordinaire, si proche de la condition humaine de chacun d’entre nous.
Ce désir a mûri au cours de ces mois de pandémie durant lesquels nous pouvons expérimenter, en pleine crise qui nous frappe, que « nos vies sont tissées et soutenues par des personnes ordinaires, souvent oubliées, qui ne font pas la une des journaux et des revues ni n’apparaissent dans les grands défilés du dernier show mais qui, sans aucun doute, sont en train d’écrire aujourd’hui les événements décisifs de notre histoire : médecins, infirmiers et infirmières, employés de supermarchés, agents d’entretien, fournisseurs de soin à domicile, transporteurs, forces de l’ordre, volontaires, prêtres, religieuses et tant d’autres qui ont compris que personne ne se sauve tout seul. (…)
Que de personnes font preuve chaque jour de patience et insufflent l’espérance, en veillant à ne pas créer la panique mais la coresponsabilité ! Que de pères, de mères, de grands-pères et de grands-mères, que d’enseignants montrent à nos enfants, par des gestes simples et quotidiens, comment affronter et traverser une crise en réadaptant les habitudes, en levant le regard et en stimulant la prière ! Que de personnes prient, offrent et intercèdent pour le bien de tous » (6). Nous pouvons tous trouver en saint Joseph l’homme qui passe inaperçu, l’homme de la présence quotidienne, discrète et cachée, un intercesseur, un soutien et un guide dans les moments de difficultés. Saint Joseph nous rappelle que tous ceux qui, apparemment, sont cachés ou en «deuxième ligne» jouent un rôle inégalé dans l’histoire du salut. À eux tous, une parole de reconnaissance et de gratitude est adressée.
1. Père aimé
La grandeur de saint Joseph consiste dans le fait qu’il a été l’époux de Marie et le père adoptif de Jésus. Comme tel, il « se mit au service de tout le dessin salvifique », comme l’affirme saint Jean Chrysostome.
Saint Paul VI observe que sa paternité s’est exprimée concrètement dans le fait « d’avoir fait de sa vie un service, un sacrifice au mystère de l’incarnation et à la mission rédemptrice qui y est jointe ; d’avoir usé de l’autorité légale qui lui revenait sur la sainte Famille pour lui faire un don total de soi, de sa vie, de son travail ; d’avoir converti sa vocation humaine à l’amour domestique dans la surhumaine oblation de soi, de son cœur et de toute capacité d’amour mise au service du Messie germé dans sa maison ».
En raison de son rôle dans l’histoire du salut, saint Joseph est un père qui a toujours été aimé par le peuple chrétien comme le démontre le fait que, dans le monde entier, de nombreuses églises lui ont été dédiées. Plusieurs Instituts religieux, Confréries et groupes ecclésiaux sont inspirés de sa spiritualité et portent son nom, et diverses représentations sacrées se déroulent depuis des siècles en son honneur. De nombreux saints et saintes ont été ses dévots passionnés, parmi lesquels Thérèse d’Avila qui l’adopta comme avocat et intercesseur, se recommandant beaucoup à lui et recevant toutes les grâces qu’elle lui demandait ; encouragée par son expérience, la sainte persuadait les autres à lui être dévots.
Dans tout manuel de prière, on trouve des oraisons à saint Joseph. Des invocations particulières lui sont adressées tous les mercredis, et spécialement durant le mois de mars qui lui est traditionnellement dédié.
Seigneur Jésus, venez vivre en moi, vous incarner en moi ~ La triple incarnation de Jésus-Christ naissant à la crèche, sur l’autel, dans nos âmes est un mystère qui devrait nous absorber tout entiers ~ Il me semble que rien Continuer la lecture →
Les catholiques ont une dévotion toute particulière pour la mère de Jésus qu’ils honorent plusieurs fois dans l’année. Alors que l’Église célèbre la fête de l’Immaculée Conception ce 8 décembre, nous proposons de découvrir l’acte de vénération de L’Immaculée Conception Continuer la lecture →
L’on pourrait s’étonner, en écoutant ces lectures, du fait que le thème principal de cette fête de l’année A est celui du berger, et non pas du roi. Il faudrait donc parler de la fête du Christ Berger, Continuer la lecture →
Les talents de l’Évangile représentent les grâces nécessaires au Salut, à la fois pour chacun mais aussi pour la communauté. Mesurer le don reçu de Dieu, à la fois pour soi mais aussi pour la communauté, c’est prendre conscience de Continuer la lecture →
Je désire rendre grâce à Dieu pour l’engagement avec lequel le Mois Missionnaire Extraordinaire a été vécu dans toute l’Église, durant le mois d’octobre passé. Continuer la lecture →
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Dans une récente rencontre en Conseil général, Monseigneur Michel Pansard, évêque d’Evry et référent pour notre congrégation, faisait le constat que, dans les temps de retraite spirituelle comme dans la vie ordinaire, certaines personnes sont habituées ou tentées de Continuer la lecture →
Connectez-vous dès le réveil. Le saint Esprit, votre
serveur, a pour vous des tas de messages d’amour de notre Père. Alors, ouvrez
vite votre cœur, la boîte aux lettres intérieure, et accueillez ces Continuer la lecture →
« Sors et essaie de retrouver le bonheur en toi et en Dieu », Anne Frank
Clandestine pendant deux ans à Amsterdam puis déportée à Auschwitz-Birkenau, c’est là qu’Anne Frank a écrit son fameux journal. On y trouve notamment un magnifique poème Continuer la lecture →
Si la tradition de la Fête-Dieu est particulièrement vivante à Liège, en Belgique, c’est que cet événement qui rassemble les croyants autour de l’eucharistie, remonte à une sainte née à Retinne dans les environs de la Cité ardente: Continuer la lecture →
« Dieu a tellement aimé le monde qu’Il a donné son Fils unique » ; c’est le grand passage de l’Ancien Testament au Nouveau Testament qui est dit là. Dieu aime le monde, c’est-à-dire l’humanité : Continuer la lecture →