Orantes de l'Assomption
Présence contemplative au cœur du monde
Rien n’est bon comme le détachement de soi-même, rien n’est déplorable comme la paresse spirituelle, j’en sais quelque chose---------Offrez-vous tous les matins et ne vous reprenez pas dans la journée---P. François Picard///////Il y a toujours à supporter, et tout le monde fait supporter. Il faut savoir se supporter mutuellement avec beaucoup de bonté, de patience, mais en même temps d'austérité de langage, avec l'affection des personnes données à Dieu---------- Je voudrai que pour nous prière et acte d’amour fussent synonymes----Mère Isabelle

Dimanche de la santé, prière pour les malades

En la fête de Notre Dame de Lourdes qui est aussi la journée de prière pour les malades, nous allons nous joindre à l’intention de prière du pape François pour le mois de février :

Pour les malades en phase terminale :

« Pour que les malades en phase terminale, ainsi que leurs familles, bénéficient toujours d’un accompagnement médical et humain de qualité. »

Commentaire de la vidéo par le pape François:

Lorsque certaines personnes parlent de maladie en phase terminale, elles confondent deux mots : incurable et non soignable. Ce n’est pas la même chose. Même lorsque les chances de guérison sont très faibles, tous les malades ont droit à un accompagnement médical, à un accompagnement psychologique, à un accompagnement spirituel et à un accompagnement humain. Parfois, ils ne peuvent pas parler, parfois nous pensons qu’ils ne nous reconnaissent pas, mais si nous leur prenons la main, nous comprenons qu’ils sont en syntonie avec nous. La guérison n’est pas toujours possible. Mais nous pouvons toujours prendre soin des malades et les caresser. Saint Jean-Paul II disait que « guérir si possible, toujours prendre soin ». C’est là qu’interviennent les soins palliatifs, qui garantissent au patient non seulement des soins médicaux, mais également un accompagnement humain de proximité. Les familles ne peuvent pas être laissées seules dans ces moments difficiles. Leur rôle est déterminant. Elles doivent avoir les moyens de garantir un soutien physique, un soutien spirituel et un soutien social. Prions pour que les malades en phase terminale, ainsi que leurs familles, bénéficient toujours d’un accompagnement médical et humain de qualité.

Pape François

François appelle à prendre soin et à accompagner les malades en phase terminale, ainsi que leurs familles

Le Pape François demande de prier et de s’engager pour les malades en phase terminale et leurs familles dans l’édition du mois de février de la Vidéo du Pape. Le Saint-Père partage son intention de prière de ce mois-ci, où l’on célèbre la Journée Mondiale du Malade, proclamée depuis 1992 par Jean-Paul II, le 11 Février, jour de la commémoration liturgique de Notre-Dame de Lourdes.

François constate que « lorsque certaines personnes parlent de maladie en phase terminale, elles confondent deux mots : incurable et non soignable. Ce n’est pas la même chose ». « Guérir si possible, toujours prendre soin », affirme ainsi François, en se référant à Jean-Paul II, dans son message vidéo qu’il adresse à chaque croyant, à travers le Réseau Mondial de Prière du Pape.

Soigner et guérir

Un couple, de dos, contemple la mer : le jeune homme embrasse la jeune fille qui a perdu ses cheveux à cause de sa chimiothérapie. Une petite fille est assise sur le lit d’hôpital de son grand-père et le serre dans ses bras. Un homme est au chevet de son père, une Bible sur ses genoux et un chapelet dans ses mains. Une infirmière accompagne un patient, qui ne peut plus marcher, jusqu’au jardin. Un médecin explique à une famille le chemin difficile qu’elle va devoir parcourir avec son proche.

Selon le regard que l’on porte sur elles, les images de La Vidéo du Pape du mois de février nous parlent d’une série d’échecs ou de réussites : d’échecs, si le seul résultat acceptable est la guérison ; de réussites, si l’objectif est celui de soigner. Soigner et guérir semblent synonymes, mais ils ne le sont pas. François l’explique, en effet, clairement : même lorsque les chances de guérison sont faibles, « tous les malades ont droit à un accompagnement médical, à un accompagnement psychologique, à un accompagnement spirituel et à un accompagnement humain ». Et il poursuit : « La guérison n’est pas toujours possible. Mais nous pouvons toujours prendre soin des malades et les caresser ».

Malades, familles et soins palliatifs

Dans notre culture du jetable, il n’y a pas de place pour les malades en phase terminale. Ce n’est d’ailleurs pas un hasard si, au cours des dernières décennies, la tentation de l’euthanasie a gagné du terrain dans de nombreux pays. François nous invite, au contraire, à regarder les malades avec amour – à comprendre, par exemple, que le contact physique peut apporter beaucoup même à ceux qui ne peuvent plus parler et ne semblent plus être en mesure de reconnaître leurs proches – et à les accompagner de la meilleure façon possible, aussi longtemps qu’ils en ont besoin.

Il ne s’agit pas de prolonger inutilement la souffrance : le Pape insiste, au contraire, sur l’importance des soins palliatifs et de la famille, qui – comme l’a écrit la Congrégation pour la Doctrine de la Foi dans la Lettre Samaritanus bonus de 2020 – « ne suffisent pas si personne ne se tient aux côtés du malade et ne témoigne de sa valeur unique et irremplaçable ».

En ce qui concerne les soins palliatifs, François réitère qu’ils « garantissent au patient non seulement des soins médicaux, mais également un accompagnement humain de proximité ». Quant au rôle des familles, il rappelle qu’elles « ne peuvent pas être laissées seules dans ces moments difficiles », car « leur rôle est déterminant. Elles doivent avoir les moyens de garantir un soutien physique, un soutien spirituel et un soutien social ».

C’est pourquoi le Pape conclut en demandant notre prière et notre engagement à tous afin que « les malades en phase terminale, ainsi que leurs familles, bénéficient toujours d’un accompagnement médical et humain de qualité ». 

Comme le Bon Samaritain

Le Père Frédéric Fornos S.J., directeur international du Réseau Mondial de Prière du Pape, présent dans 89 pays, avec plus de 22 millions de catholiques, s’interroge : « Quel est l’intérêt de prier pour cette intention ? Ne suffirait-il pas que le Pape fasse une déclaration à ce sujet ? Prier change-t-il vraiment quelque chose ? Ce sont là des questions que nous pouvons nous poser ». Et le Père Fornos de poursuivre : « Lorsque la maladie frappe à la porte de notre vie, tous nous ressentons toujours le besoin d’avoir quelqu’un qui soit près de nous et qui nous regarde dans les yeux, qui nous prend par la main, qui nous montre de la tendresse et prend soin de nous, comme le Bon Samaritain dans la parabole de l’Évangile. Cette proximité et cette affection pour les personnes en phase terminale peuvent sembler accessoires et secondaires par rapport à l’accompagnement médical, tout comme la prière peut également le sembler, or ce soutien est essentiel. C’est l’amour qui s’exprime à travers ces gestes et notre prière. Dans ces moments difficiles, les familles jouent un rôle déterminant, nous dit François. Prions donc pour que les malades en phase terminale et leurs familles bénéficient toujours des soins et de l’accompagnement nécessaires ».