Présence contemplative au cœur du monde
Rien n’est bon comme le détachement de soi-même, rien n’est déplorable comme la paresse spirituelle, j’en sais quelque chose---------Offrez-vous tous les matins et ne vous reprenez pas dans la journée---P. François Picard///////Il y a toujours à supporter, et tout le monde fait supporter. Il faut savoir se supporter mutuellement avec beaucoup de bonté, de patience, mais en même temps d'austérité de langage, avec l'affection des personnes données à Dieu---------- Je voudrai que pour nous prière et acte d’amour fussent synonymes----Mère Isabelle

Marie Mère de l’Eglise, célébrée le lundi de Pentecôte

Une nouvelle fête célébrant la Vierge Marie, Mère de l’Église, apparaît dans le calendrier romain. Le décret de la Congrégation pour le culte divin et la discipline des sacrements, à l’occasion du 160e anniversaire de la première apparition de la Vierge à Lourdes, a été publié samedi 3 mars 2018. Le pape François a décidé que la mémoire de la Vierge Marie, Mère de l’Église, serait désormais inscrite dans le calendrier romain, et célébrée chaque année.

Marie, Mère de l’Eglise priez pour nous !

Si l’on choisi, pour cette nouvelle mémoire, le lundi de Pentecôte, c’est parce que cette fête mariale a des racines bibliques. En effet, le livre des Actes des Apôtres précise que la mère de Jésus est présente dans le Cénacle et qu’elle prie avec les Apôtres dans l’attente de l’Esprit Saint. Dès sa naissance, l’Eglise est conduite maternellement par la Vierge Marie : « Tous, d’un même coeur, étaient assidus à la prière, avec des femmes, avec Marie la mère de Jésus » Act 1, 14. La bienheureuse Vierge Marie est cette mère prévenante qui invite chaque baptisé à se souvenir des paroles de Jésus sur la croix : « Voici ta mère » (Jn 19, 27) Marie est donc devenue, au cours des siècles, le Mère des disciples, des fidèles, des croyants.

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« L’importance du mystère de la maternité spirituelle de Marie »

Selon le texte du cardinal Robert Sarah, préfet de la Congrégation, le pape a pris cette décision « en considérant l’importance du mystère de la maternité spirituelle de Marie qui, dans l’attente de l’Esprit Saint à la Pentecôte (cf. Ac 1,14), n’a jamais cessé de prendre soin maternellement de l’Église pèlerine dans le temps ».

Le décret précise que « la promotion de cette dévotion peut favoriser, chez les pasteurs, les religieux et les fidèles, la croissance du sens maternel de l’Église et de la vraie piété mariale ».

Le vœu du pape François, explique encore le cardinal Sarah, est que cette célébration rappelle à tous les disciples du Christ la nécessité de planter notre vie sur trois grandes réalités – la Croix, l’hostie, et la Vierge – « trois mystères que Dieu a donnés au monde pour structurer, féconder et sanctifier notre vie intérieure, et nous conduire vers Jésus ».

Le décret souligne encore les progrès réalisés dans la vénération liturgique réservée à la Vierge Marie, la Mère du Christ qui est aussi Mère de l’Église, comme l’établissaient déjà les « paroles prémonitoires » de saint Augustin (elle est « la Mère des membres du Christ ») et de Léon le Grand (elle est mère des membres du Corps mystique du Christ – de son Église). Ils « s’appuient tous deux sur la maternité de Marie et de son union intime avec l’œuvre du Rédempteur ».

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Différents titres de Marie au cours des siècles

La piété chrétienne a, au fil des siècles, honoré Marie avec les titres de Mère des disciples, des fidèles et des croyants. C’est Paul VI, le 21 novembre 1964,en concluant la troisième session du Concile Vatican II, qui a finalement reconnu solennellement à Marie le titre de Mère de l’Église. « C’est-à-dire Mère de tout le peuple chrétien, aussi bien des fidèles que des pasteurs, qui l’appellent Mère très aimable ».

Puis, à l’occasion de l’Année Sainte de 1975, le Saint-Siège a proposé une messe votive en son honneur, insérée plus tard dans le missel romain. Dans le décret, le Saint-Siège concède également, pour certaines nations, diocèses et familles religieuses qui en ont fait la demande, d’ajouter cette célébration dans leur calendrier particulier. « Là où la célébration de la bienheureuse Vierge Marie, Mère de l’Église, est déjà célébrée selon les normes du droit particulier approuvé, à un jour différent avec un degré liturgique supérieur, même dans le futur, elle peut être célébrée de la même manière », conclut le décret.

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Marie, Mère de l’Eglise, priez pour nous !