Orantes
Présence contemplative au cœur du monde
Rien n’est bon comme le détachement de soi-même, rien n’est déplorable comme la paresse spirituelle, j’en sais quelque chose---------Offrez-vous tous les matins et ne vous reprenez pas dans la journée---P. François Picard///////Il y a toujours à supporter, et tout le monde fait supporter. Il faut savoir se supporter mutuellement avec beaucoup de bonté, de patience, mais en même temps d'austérité de langage, avec l'affection des personnes données à Dieu---------- Je voudrai que pour nous prière et acte d’amour fussent synonymes----Mère Isabelle

Entendre le cri de la paix en cette fête de Pâques

Bénédiction Urbi et Orbi :

« Laissons-nous vaincre par la paix« 


Pour son message Urbi et Orbi d’une « Pâques de guerre », le pape François a appelé ce dimanche de Pâques à se « laisser vaincre par la paix du Christ ». Lire la bénédiction Urbi et Orbi en entier

Dans sa bénédiction pascale «Urbi et Orbi», le pape François a évoqué la «guerre cruelle et insensée» dans laquelle est entraînée l’Ukraine.

Le pape François a appelé les dirigeants à «entendre le cri de paix des gens» en cette «Pâques de guerre». Il a une nouvelle fois évoqué l’Ukraine «martyrisée».

« Que ceux qui ont la responsabilité des Nations entendent le cri de paix des gens » a-t-il exhorté, provoquant les applaudissements de la foule.

S’il vous plaît, ne nous habituons pas à la guerre, engageons-nous tous à demander la paix (…) Que ceux qui ont la responsabilité des Nations entendent le cri de paix des gens.


Nos regards sont incrédules, en cette Pâques de guerre, a reconnu le pape François. « Nous avons vu trop de sang, trop de violence […] Que l’on arrête de montrer les muscles pendant que les gens souffrent », a lancé le souverain pontife lors de sa traditionnelle bénédiction Urbi et Orbi.  Face aux signes persistants de la guerre, comme aux nombreuses et douloureuses défaites de la vie, le Christ, vainqueur du péché, de la peur et de la mort, exhorte à ne pas s’abandonner au mal et à la violence », a insisté le Pape. « Laissons-nous vaincre par la paix du Christ !

Le pape François a dit penser aux nombreuses victimes ukrainiennes, citant « les millions de réfugiés et de déplacés internes, les familles divisées, les personnes âgées restées seules, les vies brisées et les villes rasées. » « J’ai dans les yeux le regard des enfants devenus orphelins », a-t-il ajouté. »

Devant les yeux incrédules des disciples, il répète : « La paix soit avec vous ! »

Nos yeux aussi sont incrédules, en cette Pâque de guerre. Nous avons vu trop de sang versé, trop de violence. Nos cœurs aussi se sont remplis de peur et d’angoisse, alors que tant de nos frères et sœurs ont dû s’enfermer pour se protéger des bombes. Nous avons du mal à croire que Jésus est vraiment ressuscité, qu’il a vraiment vaincu la mort. Est-ce une illusion ? Une invention de notre imagination ?

Non, ce n’est pas une illusion ! Aujourd’hui plus que jamais résonne l’annonce pascale : « Le Christ est ressuscité ! Il est vraiment ressuscité ! » Aujourd’hui plus que jamais, nous avons besoin de Lui, de l’entendre nous dire « la paix sois avec vous ».

Le pape a longuement insisté sur la nécessité de paix pour «l’Ukraine, si durement éprouvée par la violence et par la destruction de la guerre cruelle et insensée dans laquelle elle a été entraînée» avec l’invasion russe qui a débuté le 24 février.

Il est des «signes encourageants»

Il a cependant salué les «signes encourageants» comme «les portes ouvertes de nombreuses familles et communautés qui accueillent des migrants et des réfugiés dans toute l’Europe», y voyant «une bénédiction pour nos sociétés, parfois dégradées par tant d’égoïsme et d’individualisme».

Après avoir consacré une large part de son message à ce conflit, le pape s’est livré à son traditionnel tour d’horizon des conflits dans le monde, évoquant tour à tour la Libye, le Yémen, l’Afghanistan, l’Ethiopie, la Birmanie ou encore la République démocratique du Congo (RDC), où il doit se rendre début juillet.

Se laisser envahir par la paix du Christ

Chaque guerre entraîne des séquelles qui touchent toute l’humanité : du deuil au drame des réfugiés, en passant par la crise économique et alimentaire dont nous voyons déjà les premières manifestations. Face aux signes persistants de la guerre, ainsi qu’aux nombreuses et douloureuses défaites de la vie, le Christ, vainqueur du péché, de la peur et de la mort, nous exhorte à ne pas céder au mal et à la violence. Laissons-nous envahir par la paix du Christ ! La paix est possible, la paix est nécessaire, la paix est la responsabilité première de tous !

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