Le troisième dimanche de l’Avent est dit de Gaudete. Réjouissez-vous ! Ce dimanche est comme une pause au milieu de l’Avent et comme une anticipation de la joie de Noël. Ce jour là les fidèles auront peut-être la surprise de voir le prêtre vêtu d’une chasuble rose. Mélange du violet de la pénitence et du blanc de Noël, le rose est comme un lucarne ouverte vers la fête.
Réjouissez-vous toujours dans le Seigneur». La joie chrétienne. Et quelle est la raison de cette joie? Que «le Seigneur est proche».
Savoir que Dieu est proche, attentif et plein de compassion, (…), qu’il est un père miséricordieux qui s’intéresse à nous dans le respect de notre liberté, est motif d’une joie profonde.
Saint Jean-Paul II
L’invitation à la joie est caractéristique du temps de l’Avent: l’attente de la naissance de Jésus, l’attente que nous vivons est joyeuse, un peu comme lorsque nous attendons la visite d’une personne que nous aimons beaucoup, par exemple un ami que nous ne voyons plus depuis longtemps, un parent…
Nous sommes dans une attente joyeuse. Et cette dimension de la joie apparaît surtout aujourd’hui, troisième dimanche, qui s’ouvre sur l’exhortation de saint Paul «Réjouissez-vous toujours dans le Seigneur» (Antienne d’entrée; cf. Ph 4, 4.5).
« Réjouissez-vous! ». La joie chrétienne. Et quelle est la raison de cette joie? Que «le Seigneur est proche» (v. 5). Plus le Seigneur est proche de nous, plus nous sommes dans la joie; plus Il est loin, plus nous sommes dans la tristesse. C’est une règle pour les chrétiens. Un jour, un philosophe a dit plus ou moins ceci: «Je ne comprends pas comment on peut croire aujourd’hui, parce que ceux qui disent croire ont un visage de veillée funèbre. Ils ne témoignent pas de la joie de la résurrection de Jésus Christ ».
Tant de chrétiens ont ce visage, oui, un visage de veillée funèbre, le visage de la tristesse… Mais le Christ est ressuscité! Le Christ t’aime! Et tu n’as pas de joie? Réfléchissons un peu à cela et disons: « Est-ce que j’éprouve de la joie parce que le Seigneur est proche de moi, parce que le Seigneur m’aime, parce que le Seigneur m’a racheté? »
Ce dimanche de «Gaudete» nous introduit donc, comme par anticipation, à la joie de la fête de Noël, la joie de la nativité. Il nous rappelle que la rencontre avec le Seigneur est toujours une source de joie. C’est en ce sens que l’Evangile met en évidence la figure de Jean le Baptiste.
On se rappellera que, à la salutation de Marie allée à la rencontre de sa cousine alors qu’il venait de concevoir en son sein l’Emmanuel, le Baptiste, que portait Elisabeth, tressaillit d’allégresse: «lorsque tes paroles de salutation sont parvenues à mes oreilles, l’enfant a tressailli d’allégresse en moi» (Luc 1, 44).
Le dimanche de «Gaudete» nous dit donc que la rencontre avec l’Emmanuel est source d’allégresse au plus profond de nous.
Soyez dans la joie
Le troisième dimanche de l’Avent, l’antienne d’ouverture de la messe proclame en latin «Gaudete in Domino semper: iterum dico, gaudete !» (Soyez dans la joie du Seigneur, soyez toujours dans la joie). Cette invitation est celle de la 1ere lettre de Paul aux Thessaloniciens (5,16).
L’invitation à la joie est caractéristique du temps de l’Avent: l’attente de la naissance de Jésus, l’attente que nous vivons est joyeuse, un peu comme lorsque nous attendons la visite d’une personne que nous aimons beaucoup, par exemple un ami que nous ne voyons plus depuis longtemps, un parent… Nous sommes dans une attente joyeuse
François lors de l’angélus du 13 décembre 2020
«Je tressaille de joie dans le Seigneur, mon âme exulte en mon Dieu». Et dans la première lettre aux Thessaloniciens, Saint Paul nous lance cette invitation: «Frères, soyez toujours dans la joie (…). Il est fidèle, Celui qui vous appelle: tout cela, il le fera».