Présence contemplative au cœur du monde
Rien n’est bon comme le détachement de soi-même, rien n’est déplorable comme la paresse spirituelle, j’en sais quelque chose---------Offrez-vous tous les matins et ne vous reprenez pas dans la journée---P. François Picard///////Il y a toujours à supporter, et tout le monde fait supporter. Il faut savoir se supporter mutuellement avec beaucoup de bonté, de patience, mais en même temps d'austérité de langage, avec l'affection des personnes données à Dieu---------- Je voudrai que pour nous prière et acte d’amour fussent synonymes----Mère Isabelle

Se déconfiner en priant le poème de Anne Frank

« Sors et essaie de retrouver le bonheur en toi et en Dieu », Anne Frank

Clandestine pendant deux ans à Amsterdam puis déportée à Auschwitz-Birkenau, c’est là qu’Anne Frank a écrit son fameux journal. On y trouve notamment un magnifique poème où elle fait l’éloge de la liberté et de la contemplation de la nature. Un texte à lire, en cette période de déconfinement.

« Sors, va dans les champs, dans la nature et au soleil, sors et essaie de retrouver le bonheur en toi et en Dieu ». C’est ainsi que débute l’un des très beaux textes qui compose le journal Anne Frank. Écrit le 7 mars 1944 alors qu’elle était détenue à Auschwitz-Birkenau avec toute sa famille, ce poème invite à la contemplation de la nature et à l’émerveillement face à la beauté de la Création. « Contemple ces choses et tu feras une nouvelle rencontre avec Dieu, et tu retrouveras ton équilibre », écrit Anne Frank.

Si son inspiration a été puisée dans un contexte bien plus dramatique que celui que le monde traverse actuellement, ce texte peut trouver un écho face à la pandémie. En ces jours où la crise sanitaire semble décliner et où le déconfinement s’opère peu à peu, il est bon de se rappeler qu’« il y a toujours quelque chose de beau qui demeure : la nature, la splendeur du soleil, la liberté, nous-mêmes. Ce sont des possessions que nous ne perdons jamais ».

Le poème d’Anne Frank :

Sors, va dans les champs,
dans la nature et au soleil,
sors et essaie
de retrouver le bonheur
en toi et en Dieu.
Pense à toute la beauté
qui croît en toi et autour de toi
et sois heureuse !

Il y a toujours quelque chose de beau
qui demeure :
la nature, la splendeur du soleil,
la liberté, nous-mêmes,
ce sont des possessions que nous ne perdons jamais.

Contemple ces choses
et tu feras une nouvelle rencontre avec Dieu,
et tu retrouveras ton équilibre.

Une personne heureuse rend également les autres heureux,
une personne courageuse et confiante
ne sera jamais submergée par le malheur !

Anne Frank
Journal, mardi 7 mars 1944

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La pandémie du Coronavirus et les promesses de vie nouvelle, Sr Rekha, SG des RA