Le dimanche après Pâques est le Dimanche de la Miséricorde. Ce jour a été Institué le jour de la canonisation de Sainte Faustine. Le Christ lui avait dit « La Fête de la Miséricorde est issue de mes entrailles, je désire qu’elle soit fêtée solennellement le premier dimanche après Pâques »
C’est un formidable moment de grâce pour les malades, les pécheurs, les désespérés… Le Seigneur a confié à Sainte Faustine la tâche de transmettre au monde les secrets de sa Miséricorde :
» Ma fille, parle au monde entier de mon inconcevable Miséricorde. Je désire que la Fête de la Miséricorde soit le recours et le refuge pour toutes les âmes, et surtout pour les pauvres pécheurs. En ce jour les entrailles de ma Miséricorde sont ouvertes, je déverse tout un océan de grâces sur les âmes qui s’approcheront de la source de ma miséricorde.«
Notre Seigneur Jésus Christ, lui même.
C’est en l’an 2000, l’entrée dans ce nouveau millénaire que le pape Jean Paul II, lors de la canonisation de Sr Faustine a institué cette fête de la Miséricorde. C’est la réponse à la demande du Seigneur : « La Fête de la Miséricorde est issue de mes entrailles, je désire qu’elle soit fêtée solennellement le premier dimanche après Pâques.
Le jour choisi par Jésus Lui-même met en évidence le rapport étroit qui existe entre le mystère pascal de la Rédemption et cette fête (PJ 89), dont la liturgie célébrait déjà Dieu, « riche en Miséricorde ».
L’Évangile nous invite ce jour-là à contempler avec saint Thomas les pieds, les mains et le côté transpercé de Jésus, témoignages de la gravité du péché qui a transpercé le Christ, de notre péché qui continue à Le transpercer, mais aussi et surtout de son Amour Miséricordieux qui est plus fort que la mort, qui a vaincu la mort et le péché du monde, chacun de nos péchés a été porté et pardonné par le Christ Crucifié et Ressuscité !
Le choix de ce dimanche pour instituer la fête de la Miséricorde Divine a donc une profonde motivation théologique. Le Mystère de la Miséricorde Divine trouve en effet son reflet dans la Passion, la mort et la Résurrection de Jésus-Christ. La Rédemption est inséparable du mystère de l’amour Miséricordieux.
Le deuxième dimanche de Pâques est également un jour important car, en ce jour, l’Église fait mémoire de l’institution des deux grands sacrements : le sacrement du baptême et le sacrement de réconciliation. Ce jour-là en effet a lieu la clôture solennelle des célébrations des baptêmes des catéchumènes (c’est pourquoi on l’appelle Dimanche in albis), et l’Église proclame l’Évangile de l’institution du sacrement du pardon :
« Recevez l’Esprit Saint. Tout homme à qui vous remettrez ses péchés ils lui seront remis »
Jean 20, 22-23
Issue des entrailles de Dieu (PJ 420 et 1517) la miséricorde est – selon les propres termes du Christ – « la dernière planche de salut » offerte à l’humanité (PJ 965 et 998). Il l’a donnée comme consolation pour le monde (PJ 699). Aussi, ce dimanche entre tous, le Seigneur désire que les prêtres proclament son insondable Miséricorde (PJ 50). Des promesses extraordinaires se rattachent à cette fête : le pardon total de nos péchés et la remise de leurs peines nous sont accordés ! (PJ 1109)
Alors, n’hésitons pas à vivre pleinement ce temps de grâce du Seigneur.
Voici comment réciter le chapelet à la miséricorde divine :
Sur la croix, réciter un « Notre Père », un « Je vous Salue Marie » et un « Je crois en Dieu ».
Puis sur les gros grains du chapelet : « Père Éternel, je t’offre le Corps et le Sang, l’Âme et la Divinité de ton Fils bien aimé, Notre Seigneur Jésus Christ. En réparation de nos péchés et de ceux du monde entier. »
Sur les petits grains du chapelet : « Par sa douloureuse Passion, Sois miséricordieux pour nous et pour le monde entier »
Puis répéter trois fois : « Dieu saint, Saint fort, Saint immortel, prends pitié de nous et du monde entier »
Puis répéter trois fois : « Jésus, j’ai confiance en toi ! »