Présence contemplative au cœur du monde
Rien n’est bon comme le détachement de soi-même, rien n’est déplorable comme la paresse spirituelle, j’en sais quelque chose---------Offrez-vous tous les matins et ne vous reprenez pas dans la journée---P. François Picard///////Il y a toujours à supporter, et tout le monde fait supporter. Il faut savoir se supporter mutuellement avec beaucoup de bonté, de patience, mais en même temps d'austérité de langage, avec l'affection des personnes données à Dieu---------- Je voudrai que pour nous prière et acte d’amour fussent synonymes----Mère Isabelle

Isabelle est née le 6 mars 1849 à Glisolles en Normandie, en France. En 1872, Isabelle de Clermont-Tonnerre a 23 ans ; elle veut éclairer l’appel à la vie religieuse entendu à l’adolescence et se met sous la direction du Père François Picard. Elle épouse le Compte Henri d’Ursel, belge, le 16 juin 1873. En 1875, elle est veuve et mère d’une fille, Caroline. Depuis sa retraite d’élection en 1875 jusqu’en 1904, les comptes-rendus des retraites de Mère Isabelle nous permettent de la suivre dans sa vie spirituelle.

Sa fille, Caroline, épouse le Compte Henri de Virieu en mai 1896. Libre de toute charge familiale, sept mois plus tard, Isabelle de Clermont-Tonnerre, Comtesse d’Ursel et le Père François Picard, Augustin de l’Assomption, fondent les Orantes. “Ce qu’on pense n’est cependant pas toujours ce que Dieu veut et c’est souvent très petit à petit qu’Il montre sa volonté. » Mère Isabelle

 

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François Picard, assomptionniste, est né le 1er octobre 1831 à Saint-Gervasy en France. Il est disciple et successeur du Père d’Alzon, fondateur des Augustins de l’Assomption. Toute la vie du Père François Picard est marquée par l’engagement : engagement au service des Assomptionnistes, au service de l’Église dans une fidélité absolue aux successeurs de saint Pierre, engagement au service de la patrie, engagement pour restaurer le règne de Dieu dans une société en pleine mutation. Mais, ce qui sous-tend chacune de ses actions, de la plus ordinaire, de la plus simple, de la plus discrète à la plus hardie, à la plus contestataire, à la plus spectaculaire, c’est son premier et total engagement pour Dieu fondé sur sa foi. De cela découle tout le reste. Il meurt à Rome le 16 avril 1903. 

 
 Depuis l’année 1872, Isabelle de Clermont-Tonnerre était sous la direction spirituelle du Père François Picard. Ce fut durant cette période qu’elle lui écrit : « il me semble que Dieu a pour moi des intentions de vie contemplative (…). Notre Seigneur me montre une mission dans l’Eglise. » Ce désir semble avoir correspondu à celui du Père François Picard qui avait une grande estime pour la vie cachée en Dieu. Cette attitude déboucha sur le projet : « donner à la famille de l’Assomption une branche vouée à la prière ». Isabelle de Clermont-Tonnerre, Comtesse d’Ursel et le Père François Picard, Augustin de l’Assomption, fondent les Orantes de l’Assomption, chez les Oblates de l’Assomption, Rue Berton, à Paris, le 8 décembre 1896.

Quelques pensées du Père Picard