Noël, fête de l'espérance et de la paix - Orantes de l'Assomption, Or.A

Noël, fête de l’espérance et de la paix

Noël, c’est la lumière qui brille dans les ténèbres. Noël, c’est la fête de l’espérance !

Ce message vient en écho du thème du Jubilé 2025 : « Pèlerins d’espérance ».

L’espérance vient du Christ. À Noël, Dieu le Père nous fait le cadeau de son fils qui vient au cœur du monde. En nous approchant de Jésus, Lumière du monde, nous pouvons à notre tour rayonner de cette petite flamme de l’espérance.

La fête de Noël de cette année va inaugurer une année jubilaire, une année sainte. C’est le 2025e anniversaire de la naissance de Jésus. Le pape François nous l’a annoncé dans la lettre d’ouverture du jubilé et il a dédié cette année à l’espérance, sous le titre : « L’espérance ne déçoit pas », « Spes non confundit ! » (SPN).

Cette espérance, nous la vivons dans ce temps de Noël, en accueillant Jésus, l’enfant de Marie, comme Messie et Fils de Dieu, dans l’histoire et dans notre vie.

Espérer quelque chose, par exemple un succès à l’école, au travail, en famille, en paroisse, dans nos associations, cela nous motive, nous mobilise. C’est être tendu vers un futur, c’est avoir une espérance dans la vie. Or parfois notre temps se passe sans espérance et sans attente. Nous nous résignons facilement à mener une vie banale et sans futur, sans espérance, sans rêve. Mais le chrétien réveille en lui le sens de l’attente. Pour lui, le temps ne tourne pas en rond. Il s’y passe quelque chose. Le chrétien s’efforce d’en prendre conscience, il prend conscience que sa vie est dirigée vers une rencontre, vers quelqu’un qui vient vers nous, vers le Christ Jésus, qui ne nous laisse pas seuls ou livrés à nous-mêmes.

Le pape explique que l’espérance est un chemin à parcourir. « La vie chrétienne est un chemin qui a besoin de moments forts pour nourrir et fortifier l’espérance, compagne irremplaçable qui laisse entrevoir le but : la rencontre avec le Seigneur Jésus » (SPN 5). Avançons donc sans crainte !

L’espérance se manifeste aussi à travers des initiatives d’amour mutuel, qui sont autant de signes d’espérance. « Le premier signe d’espérance doit se traduire par la paix pour le monde plongé, une fois encore, dans la tragédie de la guerre » (SPN 8). En cette période de bouleversements dans le monde, prions pour la paix et agissons en faveur de la réconciliation.

L’espérance, ce sont ceux qui fêteront la Journée mondiale de la paix le 1er janvier et participeront à la marche pour la paix. Ce sont ceux qui s’engagent pour l’accueil des pauvres, dans des services sociaux.

L’enfant Jésus, qui naît dans la pauvreté, est cependant espérance pour toute l’humanité ! L’enfant couché dans la crèche est le signe du salut. Les anges l’annoncent aux bergers : « Gloire à Dieu au plus haut des cieux, et paix sur la terre aux hommes qu’il aime » (Lc 2,12-14).