Par la Croix qui fit mourir le Fils du Père,
Sarment béni où la grappe est vendangée,
Jésus Christ, nous te bénissons.
Par la Croix qui met le feu sur notre terre,
Buisson ardent où l’amour est révélé,
Jésus Christ, nous te glorifions.
Par la Croix qui fut plantée sur le Calvaire,
Rameau vivant qui guérit de tout péché,
Dieu vainqueur, ton Église t’acclame.
Par le Sang dont fut marqué le bois des portes
Pour nous garder dans la nuit où Dieu passait,
Jésus Christ, nous te bénissons.
Par le Sang qui nous sauva dans notre Exode,
Lorsque les eaux sur l’enfer se refermaient,
Jésus Christ, nous te glorifions.
Par le Sang qui rend la vie aux sèves mortes
En détruisant le venin du fruit mauvais,
Dieu vainqueur, ton Église t’acclame.
Par la mort du Premier-Né sur la colline
Portant le bois et la flamme du bûcher,
Jésus Christ, nous te bénissons.
Par la mort du Bon Pasteur dans les épines,
Agneau pascal dont le cœur est transpercé,
Jésus Christ, nous te glorifions.
Par la mort du Bien-Aimé, hors de sa vigne,
Pour qu’il changeât l’homicide en héritier,
Dieu vainqueur, ton Église t’acclame.
Par le Bois qui a chanté le chant des noces
Du Dieu vivant épousant l’humanité,
Jésus Christ, nous te bénissons.
Par le Bois qui fait lever en pleine force
Le Fils de l’homme attirant le monde entier,
Jésus Christ, nous te glorifions.
Par le Bois où s’accomplit le sacerdoce
Du seul Grand Prêtre, immolé pour le péché,
Dieu vainqueur, ton Église t’acclame
Arbre saint qui touche au ciel depuis la terre
Pour que le Dieu de Jacob soit exalté,
Jésus Christ, nous te bénissons.
Grand vaisseau qui nous arrache à la colère
En nous sauvant du déluge avec Noé,
Jésus Christ, nous te glorifions.
Tendre Bois qui adoucit tes eaux amères
Et fait jaillir la fontaine du Rocher,
Dieu vainqueur, ton Église t’acclame.
Par la mort du Premier-Né sur la colline
Portant le bois et la flamme du bûcher,
Jésus Christ, nous te bénissons.
Par la mort du Bon Pasteur dans les épines,
Agneau pascal dont le cœur est transpercé,
Jésus Christ, nous te glorifions.
Par la mort du Bien-Aimé, hors de sa vigne,
Pour qu’il changeât l’homicide en héritier,
Dieu vainqueur, ton Église t’acclame.