L’espérance
De toute évidence, le chemin de Marie, surtout à partir de la Pentecôte, devient un chemin d’espérance. C’est un chemin qui se poursuit essentiellement en compagnie du Ressuscité. À partir de la Pentecôte, le chemin de Marie n’est que le chemin de silence et de témoignage de la communauté primitive, jusqu’à ce que la tradition nous parle de la sereine dormition de Notre Dame et de sa glorieuse Assomption dans les cieux. Ici nous sommes en face de la plénitude du mystère de Marie : sa Pâque.
Le mystère de l’Assomption de Notre Dame est essentiellement un mystère d’espérance, avant tout parce qu’il nous enseigne à regarder – et à désirer ardemment – ce qui est définitif. Notre monde a besoin d’espérance ; mais d’une espérance qui le mette en route vers ce qui est pleinement bon, vers la jouissance de Dieu, vers la communion inaltérable et la rencontre, vers la construction d’une société définitivement nouvelle, vers la possession du ciel nouveau et de la terre nouvelle où habitera la justice.
Marie accompagne notre chemin d’espérance vers la rencontre du Seigneur. Nous avons la certitude qu’elle nous donne constamment à Jésus, qu’elle nous aide à découvrir quotidiennement son visage et à nous appuyer sur sa fidélité, qu’elle nous prépare en vue de la rencontre et qu’elle nous montrera, à la fin de notre pèlerinage, le fruit béni de son sein.
Oraison
Ensemble : Réjouis-toi, Marie, comblée de grâce, le Seigneur est avec toi, tu es bénie entre toutes les femmes et Jésus le fruit de tes entrailles est béni. Sainte Marie, Mère de Dieu, prie pour nous pauvres pécheurs, maintenant et à l’heure de notre mort, amen.
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