Présence contemplative au cœur du monde
Rien n’est bon comme le détachement de soi-même, rien n’est déplorable comme la paresse spirituelle, j’en sais quelque chose---------Offrez-vous tous les matins et ne vous reprenez pas dans la journée---P. François Picard///////Il y a toujours à supporter, et tout le monde fait supporter. Il faut savoir se supporter mutuellement avec beaucoup de bonté, de patience, mais en même temps d'austérité de langage, avec l'affection des personnes données à Dieu---------- Je voudrai que pour nous prière et acte d’amour fussent synonymes----Mère Isabelle

Neuvaine de préparation à l’Assomption : jour 6

L’offrande

Nous contemplons Marie dans l’offrande de son Fils au Père. C’est le moment providentiellement fort dans lequel Marie l’a senti le plus sien : il est non seulement son Fils mais son Rédempteur. “Près de la Croix se tenait sa mère” (Jn 19, 25-27).

Marie comprend et vit le déchirement de l’offrande, mais aussi sa mystérieuse fécondité. Jamais Marie ne s’est sentie aussi seule : son Fils meurt ; mais jamais non plus, elle ne s’est sentie plus accompagnée et plus féconde ; l’Église naît. “Voici ton Fils” (l’Église, l’humanité).

Le monde ne peut vivre sans le Christ. “Dieu a tant aimé le monde qu’il lui a donné son Fils unique”. Le monde ne peut vivre maintenant sans “l’Église qui est son Corps”. Tout est, évidement, fruit de l’amour du Père ; mais tout est aussi fruit de la générosité sereine et forte, douloureuse et féconde de Marie, “l’offrante”.

Oraison
Tu as voulu, Seigneur, que la Mère de ton Fils, debout près de la croix, fût associée à ses souffrances ; accorde à ton Église de s’unir, elle aussi, à la passion du Christ, afin d’avoir part à sa résurrection. Par ton Fils, le Christ, notre Seigneur.

L'offrande à la Croix
Voici ton fils…

Quelques pensées du Père Picard