Orantes de l'Assomption
Présence contemplative au cœur du monde
Rien n’est bon comme le détachement de soi-même, rien n’est déplorable comme la paresse spirituelle, j’en sais quelque chose---------Offrez-vous tous les matins et ne vous reprenez pas dans la journée---P. François Picard///////Il y a toujours à supporter, et tout le monde fait supporter. Il faut savoir se supporter mutuellement avec beaucoup de bonté, de patience, mais en même temps d'austérité de langage, avec l'affection des personnes données à Dieu---------- Je voudrai que pour nous prière et acte d’amour fussent synonymes----Mère Isabelle

Etincelles du passé, lumière pour aujourd’hui

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Etincelles du passé, lumière pour aujourd’hui. 

Les précieuses étincelles de Fondateurs des Orantes de l’Assomption présentent chacun à travers un portrait, un objet, un écrit aimé, un lieu, une citation et un passage manuscrit de leurs écrits.

1. Portraits

Isabelle en 1913

Devenue veuve très tôt, Isabelle a élevé sa fille avant de concrétiser un appel à fonder une congrégation de vie contemplative en Assomption. Celle-ci est marquée par l’adoration eucharistique, les offices, la lecture spirituelle, la pauvreté, l’ouverture au monde et l’attention aux pauvres. Comme elle, les premières sœurs portent la mantille et mènent avec elle une vie orante cachée et sans un habit religieux qui ne sera porté qu’après sa mort

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François Picard

Enfant, François aime prier sur une colline proche de chez lui. Devenu assomptionniste, il fonde dans la prière et la foi des œuvres diverses et durables tout en restant homme de profonde oraison. Portant ici la capuche moine augustinien et la barbe typique de la mission d’Orient, il espère ouvrir l’Assomption à des personnes consacrées à la prière.

Ils ont porté longuement leur intuition commune avant de fonder ensemble les Orantes de l’Assomption le 8 décembre 1896

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2. Objets

Isabelle

Son livre de prière

et compagnon de chaque jour

 

Picard

Le Pèlerin

Magazine lancé au croisement de nombreuses œuvres qu’il a fondées en homme de prière et de foi pour atteindre un grand nombre. Encore actives de nos jours, elles témoignent de l’aventure au cœur de laquelle il a ressenti la nécessité de les appuyer sur la prière des Orantes de l’Assomption.

 

3. Ecrit aimé

Isabelle et François ont en commun leur référence constante à Emmanuel d’Alzon, en particulier à travers son directoire édité dès 1884 par François, son successeur.

Certains faits providentiels m’ont paru contribuer à donner une direction à notre développement ~ Notre famille, quelque modeste qu’elle puisse être, est voulue de Dieu. Elle doit avoir son but, et c’est vers ce but qu’elle doit tendre. Le Directoire tend à faciliter ce travail. [Il veut] enseigner selon quelles intentions et quel esprit accomplir nos obligations, afin de les vivifier toujours par une pensée surnaturelle. Il s’adresse à chacun et descend au profond de son âme pour lui indiquer les sentiments dont il doit se pénétrer et les vertus qu’il doit acquérir dans un travail secret et une relation intime avec Notre-Seigneur dont vous êtes les imitateurs et les instruments… – Emmanuel d’Alzon

Le Père Picard revenait toujours au souvenir du Père d’Alzon. Nous aussi, gardons tout ce qui est l’esprit primitif ; qu’il y ait toujours là une sève, la sève de ceux qui ont suivi les traditions, les idées, l’esprit des anciens. C’est aussi pour cela que je prends toujours le Directoire pour revenir aux racines de la Congrégation. C’est là que nous devons chercher la lumière particulière que Dieu a préparée pour nous, là où Il nous a placées. Il faut s’en imprégner, se sanctifier sous cette forme, se laisser former, pétrir par son esprit.    – Isabelle

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4. Lieux

Isabelle

Chapelle Notre Dame de Fourvière

Elle y comprend intérieurement en 1888 que Dieu la souhaite disponible pour être fondatrice :

« Tu fonderas et tu auras beaucoup de filles ».

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Picard

Rue François 1er

Il ne quitte définitivement qu’en 1901 cette maison assomptionniste de Paris qu’il avait  établie en 1862 et qu’il vit rapidement marquée par le rayonnement de sa petite chapelle et le foisonnement des œuvres fondées et animées par les Pères dont le P. Etienne Pernet.

5. Citations

Isabelle

« Comment les occupations extérieures me sépareraient-elles de Lui si je comprends bien ma mission ? Ne s’agit-il pas de porter Jésus aux âmes ? Donc il faut qu’il soit avec moi. Mais je puis le donner sans le perdre ; et même je le possède d’autant plus que je le donne. C’est un feu sacré qui s’embrase de plus en plus en se communiquant. Donc que j’aille aux âmes avec Jésus et je rapporterai Jésus. Paroles consolantes et vraies qui résument ce que doit être l’âme contemplative au milieu du monde : Jésus au centre du cœur et rayonnant sur tout ce qui vous entoure. »    –    Note de retraite du 29 juillet 1893

 

Picard

« Heureux celui qui s’appuie sur le Seigneur.
Bénissez l’hiver comme l’été.
Réjouissez-vous de tout et partout.
Que la joie anime tout votre intérieur.
Qu’on y soit heureux et qu’on voit bien que l’amour de Notre-Seigneur rend tout agréable et facile.

Dans notre cœur il faut que le Christ soit dans la plénitude de son être. »

« Trouvons-nous bien partout parce que partout habite le Dieu de nôtre âme. »

 

6. Citations manuscrites

 

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Isabelle

Dans la prière, le silence, le travail et le sacrifice, la vocation de l’orante est de toujours adorer, toujours aimer, toujours se dévouer à l’extension du Règne de JC.

Sine intermissione, Sr. Isabelle Marie de Gethsemani,  21 novembre 1913

 Dans le silence, la prière, le travail et le sacrifice, la vie de l’orante est un acte perpétuel d’adoration et d’amour.

Sine intermissione, Sr. Isabelle Marie, 15 août 1915

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Picard

Pour entrer dans l’esprit de l’Assomption, vous devez avoir une vie apostolique. Elle vous constituera dans cet esprit de zèle qui doit vous animer dans vos actes, intérieurs et extérieurs ; vous prierez à l’intention du salut des âmes et de l’extension de l’Eglise. Dans les travaux ordinaires, vous serez constamment devant la face de Notre Seigneur comme l’apôtre qui s’inspire des pensées de Notre Seigneur. L’œuvre que vous commencez n’est qu’un nouvel épanouissement de cette plante qui est la plante de l’Assomption. P. Picard 19 mai 1897.