Orantes de l'Assomption
Présence contemplative au cœur du monde
Rien n’est bon comme le détachement de soi-même, rien n’est déplorable comme la paresse spirituelle, j’en sais quelque chose---------Offrez-vous tous les matins et ne vous reprenez pas dans la journée---P. François Picard///////Il y a toujours à supporter, et tout le monde fait supporter. Il faut savoir se supporter mutuellement avec beaucoup de bonté, de patience, mais en même temps d'austérité de langage, avec l'affection des personnes données à Dieu---------- Je voudrai que pour nous prière et acte d’amour fussent synonymes----Mère Isabelle

Journée mondiale des grands-parents et personnes âgées

« Heureux celui qui n’a pas perdu l’espérance »

À l’occasion de la Journée Mondiale des Grands-Parents et des Personnes Âgées, le Pape Léon a publié son message intitulé « Heureux celui qui n’a pas perdu l’espoir  »  (cf. Si 14, 2). Ce texte s’inscrit dans le cadre du Jubilé et offre une réflexion profonde sur la vieillesse comme temps de grâce et de témoignage.

Le Saint-Père présente les personnes âgées comme gardiens de l’espérance, acteurs du dessein de Dieu même dans la fragilité. À travers les figures bibliques d’Abraham, de Sara, de Zacharie, d’Élisabeth et de Moïse, le Pape montre que l’Écriture est riche d’histoires où Dieu appelle des hommes et des femmes âgés à une nouvelle fécondité spirituelle.

Dans le contexte actuel, où les personnes âgées risquent souvent d’être oubliées, le Pape invite l’Église à leur être proche, en promouvant une « révolution de la gratitude et du soin ». Chaque communauté ecclésiale est appelée à créer des liens de proximité, de prière et de solidarité, valorisant la présence des aînés et combattant leur isolement.

La dimension jubilaire de cette Journée est aussi significative : il sera possible d’obtenir l’indulgence jubilaire en rendant visite à une personne âgée seule – un geste concret de miséricorde, un véritable pèlerinage vers le Christ présent dans les plus vulnérables.

« Tous, toujours, nous pouvons aimer et prier », écrit le Pape, rappelant que l’espérance ne faiblit pas avec l’âge, mais se renouvelle chaque jour à travers l’amour reçu et donné. Les personnes âgées sont une bénédiction pour l’Église et pour la société, et leur témoignage de foi et de persévérance est un don précieux pour les jeunes générations.

Nous accueillons ce Message avec reconnaissance et nous unissons à la prière pour tous les grands-parents et les personnes âgées dans le monde. Nous confions à la Vierge Marie tous ceux qui prennent soin d’eux avec amour dans les familles, les communautés religieuses et les œuvres de miséricorde.

Petit clin d’œil du Pape François aux grands parents et aux personnes âgées :

Chères grands-mères et chers grands-pères, chères personnes âgées, nous sommes appelés à être dans notre monde des artisans de  la révolution de la tendresse ! Faisons le en apprenant à utiliser toujours plus et toujours mieux l’instrument le plus précieux que nous avons, et qui est le plus approprié à notre âge : celui de la prière. Devenons, nous aussi, un peu poètes de la prière : prenons goût à chercher nos mots, réapproprions nous de ce que nous enseigne la Parole de Dieu.

Notre invocation confiante peut faire beaucoup, elle peut accompagner le cri de douleur de celui qui souffre et elle peut contribuer à changer les cœurs. Nous pouvons être « la « chorale » permanente d’un grand sanctuaire spirituel, où la prière de supplication et le chant de louange soutiennent la communauté qui travaille et lutte sur le terrain de la vie ».

Un des fruits que nous sommes appelés à porter est celui de prendre soin du monde. Beaucoup d’entre nous ont mûri une conscience sage et humble, dont le monde a tant besoin : on ne se sauve pas tout seul, le bonheur est un pain qui se mange ensemble. Témoignons-en à ceux qui se font illusion de trouver l’épanouissement personnel et le succès dans l’opposition. Tous, même les plus faibles, peuvent le faire : notre propre façon de nous laisser assister – souvent par des personnes provenant d’autres pays – est une façon de dire que vivre ensemble est non seulement possible, mais nécessaire.

Demandons à la Vierge, Mère de la Tendresse, de faire de chacun de nous un artisan de la révolution de la tendresse, pour libérer ensemble le monde de l’ombre de la solitude et du démon de la guerre.

Que ma Bénédiction parvienne à vous tous et aux personnes qui vous sont chères, avec l’assurance de mon affectueuse proximité. Pape François