Présence contemplative au cœur du monde
Rien n’est bon comme le détachement de soi-même, rien n’est déplorable comme la paresse spirituelle, j’en sais quelque chose---------Offrez-vous tous les matins et ne vous reprenez pas dans la journée---P. François Picard///////Il y a toujours à supporter, et tout le monde fait supporter. Il faut savoir se supporter mutuellement avec beaucoup de bonté, de patience, mais en même temps d'austérité de langage, avec l'affection des personnes données à Dieu---------- Je voudrai que pour nous prière et acte d’amour fussent synonymes----Mère Isabelle

Marcher ensemble dans la confiance et l’espérance

Prions pour que l’Église continue à soutenir, de toutes les manières possibles, un style de vie synodal, sous le signe de la coresponsabilité, en favorisant la participation, la communion et la mission partagée entre prêtres, religieux et laïcs.

Intention de prière du Pape François – Octobre 2024

 « Telle fut l’origine du ciel et de la terre lorsqu’ils furent créés. Lorsque le Seigneur Dieu fit la terre et le ciel, aucun buisson n’était encore sur la terre, aucune herbe n’avait poussé, parce que le Seigneur Dieu n’avait pas encore fait pleuvoir sur la terre, et il n’y avait pas d’homme pour travailler le sol. Mais une source montait de la terre et irriguait toute la surface du sol. » (Genèse 2, 4-6)

C’est un peu ce qui se passe aujourd’hui sur la terre présente de l’Église, avec la démarche synodale, qui est comme une nouvelle création…

Un fleuve sortira de cette démarche source pour irriguer le jardin de notre Église ; il se divisera en quatre bras : celui de la coresponsabilité qui octroie à chacun son statut, celui de la participation qui donne à chacun de pouvoir concrètement agir, celui de la communion qui unit chacun aux autres, celui de la mission qui ouvre tous les membres de l’Église aux autres hommes (d’après Gn 2,10).

Aujourd’hui, ce qui compte, c’est le surgissement de la prière du monde entier, comme source vivifiante. L’eau de la prière, issue de la relation intime entre le Seigneur et chaque membre de son Église, comme jadis avec Pierre et les autres disciples en Actes 1 lorsqu’il s’agissait d’inventer l’Église à la suite du Christ mort, ressuscité et monté au ciel…

Que chacun de nous apporte, en ce mois d’octobre, par sa prière personnelle, sa modeste mais réelle contribution à ce nouveau style de vie au sein de l’Église.

Ce mois-ci, le Pape nous demande de prier pour que l’Église continue à soutenir la « marche ensemble » – c’est le sens du mot synode – de ses différents membres, prêtres, religieux et laïcs, pour le service de la mission. Cette mission dépasse nos seules forces et ne peut être vécue sans le secours de la prière.

Le but ultime de notre marche ensemble à la suite du Christ, c’est d’être envoyés pour annoncer l’amour de Dieu pour l’humanité tout entière. Depuis le début de son pontificat, le pape François ne cesse de rappeler que l’Église est envoyée vers les périphéries pour y faire retentir la bonne nouvelle du Christ. Au cours de ses voyages apostoliques, le pape ne cesse de visiter à travers le monde les Églises minoritaires ou vivant dans des contextes difficiles. Il soutient et donne comme exemple leur dynamisme pour le partage de la mission avec tous les fidèles, prêtres, religieux et laïcs.

Prions pour que l’Église continue à soutenir, de toutes les manières possibles, un style de vie synodal,
sous le signe de la coresponsabilité, en favorisant la participation, la communion et la mission partagée entre prêtres, religieux et laïcs. Il faut de la patience, il faut de la confiance pour accorder les couleurs.
Il faut aussi prendre soin du fil pour qu’il ne casse pas…

.

Prière

Seigneur, ouvre grandes les fenêtres de nos églises,

Afin que mille colombes de l’Esprit Saint,

Viennent y battre des ailes par un beau matin.

Qu’elles puissent inspirer tous ces membres actifs,

Les catéchistes qui se mettent au service des futurs baptisés,

Les animatrices de pastorale dans les lycées,

Tous ces clercs  dévoués qui sont à l’œuvre,

Pour rédiger une homélie puissante,

De celle qui résonne longtemps dans les cœurs,

Ou pour guider la main de ceux et celles qui fleurissent l’autel,

Qu’un souffle neuf emporte vers le ciel

Les voix des chanteurs unies dans ton allégresse.

Car pour faire une Église synodale il faut s’unir,

Chacun doit apporter son don et le tisser à ceux des autres,

Pour qu’une étoffe chatoyante recouvre le monde.

Et dans cette démarche généreuse et vivifiante,

Le chemin de la vérité se dessinera,

Ouvrant nos âmes assoiffées à l’inattendu de Dieu.

Tous, laïcs, clercs ou baptisés, feront des merveilles,

Et les colombes déploieront  leurs ailes.

                                                                                                                            Pascale Anglès, poète